Crossover CSI
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 Il était une fois, un mort

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Nathaniel "Nate" Loren

Officier à la Crim' du NYPD

Nathaniel


Nombre de messages : 15

Il était une fois, un mort _
MessageSujet: Il était une fois, un mort   Il était une fois, un mort EmptyMer 4 Aoû - 23:21

- Wow, souffla Nate tandis qu’il contemplait le cadavre d’un vieil ami à ses pieds.

Il y avait du sang partout, un vrai carnage. Et aussi des morceaux de cervelle, plus ou moins grand, éparpillés du plafond jusqu’au sol, redécorant la chambre d’hôtel dans un nouveau style très particulier. Un peu plus glauque, il fallait tout de même l’avouer. Le jeune homme contempla ses vêtements tâchés de rouge, et secoua ses mains pleines de sang. Il resta un moment sans bouger, ne sachant pas vraiment comment il devait réagir. Sans doute ressentir de la peine, c’est ce que sa logique lui clamait. Mais il était à des années lumières de ce sentiment. D’ailleurs, il doutait pouvoir ressentir de la peine un jour, mais passons. Il recula de quelques pas, et finit par s’asseoir dans un fauteuil, les yeux toujours rivés vers son ami mort.

Ce dernier tenait un flingue à la main, celui qui avait servi à lui trouer le crâne. Nate finit par détourner le regard, et ce dernier tomba sur la bouteille d’alcool qui se trouvait sur la table juste à coté de lui. Et, ô miracle, il y avait justement un verre à coté, qui devait attendre qu’on le remplisse. Ce qu’il fit tout en fixant à nouveau le corps sans vie. Il allait devoir réagir. Appeler les flics ? Partir ? Avec des fringues pleines de sang, c’était une mauvaise idée. Mais certainement pas rester là à contempler ce qui autrefois avec été de la matière grise.

Il but le verre. Allez, Nate, maintenant, c’est le moment de faire quelque chose. Son regard fut alors attiré par une petite fumée qui s’échappait d’un cendrier, sur la table. Un pétard – rien qu’à l’odeur, il devinait qu’il s’agissait de choses illicites – à peine entamé se consumait. Sans trop se poser de questions, il le prit entre ses mains et inspira de l’air qu’il recracha tout en se callant dans son fauteuil. Il croisa les jambes, et tenta de choisir quelle serait la meilleure façon de poursuivre les évènements. Car depuis toujours il avait été habitué à gérer ce genre de léger soucis, aussi sa première réaction n’était pas forcément celle d’appeler les flics.

Il n’eut pourtant pas le choix pour la suite des opérations, car la porte s’ouvrait, et l’instant d’après une femme hurlait à pleins poumons, ce qui fit réagir Nathaniel qui se leva en sursaut de son fauteuil, renversant une partie de son verre sur son pantalon. Il poussa un juron tout en contemplant le tissu qui était maintenant également tâché d’alcool. Puis quand il reporta son attention sur l’intrus, elle était déjà partie en courant. Il se frotta un instant le visage, et maudit son ancien ami, avant de se rappeler qu’on ne devait pas maudire un mort. Bon. Il se dirigea vers la porte, au moment où des cris s’approchaient, et avant même qu’il eut le temps de sortir une arme était pointée sur lui, celle d’un gars de la sécurité mesurant quelques bons centimètres de plus que lui. Il recula de quelques pas, les deux mains en l’air.

- Okay, du calme, ce type s’est tué tout seul, alors pas besoin de braquer cet engin sur moi.

L’autre lui répliqua de ne pas bouger, que les flics allaient arriver, et Nate le trouva bien nerveux. Il décida alors qu’une petite cigarette serait la bienvenue, et plongea sa main dans sa poche. C’est à ce moment que le coup de feu partit, et quelques instants plus tard le New-Yorkais était plié en deux, sa main sur sa cuisse.

- Bordel, murmura-t-il entre ses dents. T’es con, j’voulais juste prendre une clope.

Sa jambe saignait, mais pas abondamment, et la douleur restait supportable. Il remercia donc le ciel pour être tombé sur un tireur novice. La balle n’avait fait que le frôler, aucune hémorragie à l’horizon. Le garde de sécurité lui cria de se redresser, l’arme toujours pointée vers lui, et Nate obtempéra en levant ses deux mains dorénavant pleines de son sang. Il serra les dents, et attendit, puisqu’il n’avait rien d’autre à faire, tandis que les deux autres attendaient la police avec nervosité et horreur. Il fallait dire que la scène de crime était peu ragoûtante, mais ça c’était une autre histoire.

Quelques minutes plus tard, des bruits de pas se firent entendre, et bientôt des hommes en uniforme de flics arrivèrent sur les lieux. L’un, immédiatement, imita le gorille qui lui avait tiré dessus, et pointa son 9 mm sur lui, et Nate soupira. Etait-ce bien nécessaire ? Il était flic, oui ou merde ? Visiblement merde, car un autre s’approcha de lui et lui passa les menottes.

- Monsieur, vous êtes en état –
- Oui, oui, je sais, mais c’est vraiment pas nécessaire, je suis flic et j’peux vous assurer que ce gars est l’unique responsable de ce carnage.
- Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous dites pourra être retenu contre vous.
- Ca va j’vous dis, je connais la chanson. Regardez dans mon manteau, j’vous dis que je suis flic.
- Suivez-moi, nous vous emmenons au poste.
- Bon, d’accord, mais auriez-vous l’amabilité de me mettre un pansement sur la cuisse et me donner des affaires de change ?

Cause toujours, tu m’intéresses. Nate leva les yeux au ciel, tandis que, mains dans le dos, il sortait de la chambre d’hôtel sous le regard curieux de gens que le bruit avait attiré. Son pote avait toujours eu le chic pour le mettre dans une situation de merde. Aujourd’hui, même mort, il y arrivait toujours, et avec brio.
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Dmitri Lev

Agent Spécial de l'ATF

Dmitri Lev


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ɵ Job : Agent Spécial
ɵ Spécialité : Les flingues & les explosifs, quand ça fait boum
ɵ Âge : 29 ans
ɵ Ville : Washington D.C.
ɵ Enquête - Equipier : Jones, quand il veut bien venir près de moi, Hammer, avec son ever-présente grimace sur le visage.

Il était une fois, un mort _
MessageSujet: Re: Il était une fois, un mort   Il était une fois, un mort EmptyDim 8 Aoû - 4:25

Ils avaient été appelés sur les lieux d'une explosion. Rectification : ils avaient été appelés sur les lieux d'une soit-disant explosion, le soit-disant faisant toute la différence selon l'agent de l'ATF Dmitri Lev. Dès qu'ils avaient pénétré dans le parking de l'hôtel dans leur 4x4 noir, et qu'ils n'avaient rien vu d'inhabituel, comme de la fumée, des cris, des sirènes de pompiers et d'ambulances, des gens qui couraient partout, bref, le genre de spectacle habituel pour eux, le chef de l'équipe avait commencé à sentir rouge. On avait osé leur dire que l'enquête n'attendait pas et que leur présence était utile à cet endroit, alors qu'au moment où il avait reçu l'appel, il était dans son jardin, à boire un verre de vodka qu'il venait de recevoir de son pays natal par un cousin lointain, en contemplant les boîtes de fusées de feux d'artifices ouvertes qu'il avait exposé dans son jardin, sous les reproches de sa chère et tendre. Quoique ce terme chère et tendre était à revoir, car avec les années, elle était devenue amère et violente. Sa femme n'ayant aucun rapport avec la situation actuelle, Dmitri se força à penser à ce qui l'attendait.

Lorsque Hammer gara la voiture en plein milieu de la sortie après avoir reçu l'ordre de l'agent Lev de faire ça, ce dernier sortit du véhicule, claqua la porte avant passager, puis se mit à sentir l'air. Nope, rien n'avait brûlé, sauf peut-être le tabac d'une cigarette qu'un homme en uniforme fumait non loin de lui. Remuant le nez de cette odeur inconvenante, il marcha vers lui, dans son attitude d'agent compétent qu'il était. Derrière lui, il entendait le bruit des pas de Jones et de Hammer qui, tous les deux, s'étaient découvert un passe-temps mutuel : s'envoyer une quantité étonnante de piques en deux minutes. Leur incessant bavardage commençait déjà à lui donner mal à la tête, ce qui n'était pas peu dire, compte tenu de ce qu'il pouvait encaisser habituellement. Grommelant dans sa barbe, il s'arrêta net, laissant ses deux coéquipiers lui rentrer dedans. Après avoir regagné son équilibre et poussé sans ménagement Jones et Hammer, le premier se cachant derrière le second après que Dmitri lui eut touché le bras, il leur lança un regard à la fois exaspéré, désintéressé et furieux - allez savoir comment il savait faire ça, peut-être un gène russe, qui sait - et leur rabroua le caquet de sa voix habituelle.

« Je vous entend encore une fois vous sauter à la gorge et c'est moi qui vous saute dessus, et je ne serais pas aussi gentil, c'est clair ? Soyons sérieux, vous ne voulez certainement pas que ça se finisse en partie à trois, hein ? Ça ne me dérangerait pas, mais, un, j'ai pas le temps, deux, nous sommes des agents fédéraux, nom d'un Hulk, et trois, je préfère que la compagnie n'ait pas autant d'organes génitaux dans le pantalon. » Il s'arrêta, fronça les sourcils un instant et reprit. « Ah oui, et quatre, je ne trompe pas ma femme. »

Je n'oserai pas, j'ai peur des coups, était bien évidemment sous-entendu et il avait dû le penser assez fort parce que la prochaine chose qu'il savait, c'était qu'il se retrouvait devant une paire d'agents fédéraux qui hochaient frénétiquement la tête, comme s'ils comprenaient tout à fait de quoi il parlait. Leur comportement était très intéressant, et méritait qu'on s'y attarde. Sa femme Helen leur avait fait si peur que ça lorsqu'il les avait invité à dîner un jour passé ? Il ne comprenait pas pourquoi, était-ce à cause du teaser dont elle avait menacé les trois hommes quand ils avaient commencé à parler baseball et basket ? Haussant les épaules, Dmitri se dit qu'ils avaient autre chose à faire, comme une histoire d'explosion qui n'avait pas eu lieu, à élucider. Sans plus d'égard pour ses compagnons, qui malgré son avertissement, continuaient de se chamailler, mais à voix plus basse cette fois, l'agent Lev reprit sa marche jusqu'au policier qui attendait près d'une voiture.

« Agent Lev, ATF, » se présenta-t-il en sortant sa plaque. « Qu'est-ce qu'il se passe ici ? »

« Qu'est-ce que l'ATF vient faire là-dedans ? » interrogea le flic en fronçant les sourcils et en balançant son mégot un peu plus loin.

« J'aimerais vous répondre, officier... Parks, mais je doute que vous ayez un rang assez élevé dans la hiérarchie pour que je prenne la peine de vous mettre au courant. Où est le maître des lieux ? »

« Le détective Stein arrête un suspect. »

Les deux sourcils de Dmitri volèrent loin sur son front.

« Suspect ? De quoi ? »

« De meurtre, » répondit l'uniforme comme si c'était la chose la plus évidente au monde.

« Bon, Officier, si vous aviez l'amabilité d'appeler votre supérieur de venir me voir dans la minute... J'ai des questions et la garde d'enfants aujourd'hui, » ajouta-t-il avec un signe de tête vers l'arrière, et le grognement qu'il entendit lui confirma - avec satisfaction - que Hammer avait entendu. « Alors s'il pouvait se dépêcher-- »

« Le voilà, » le coupa Parks en désignant une personne qui sortait de l'hôtel en tenant menotté devant lui, un homme blanc et grand, qui devait être le suspect.

Déterminé de savoir si les flics de basse extraction de la ville avaient un rôle dans cet appel, ou si c'était une farce, Dmitri marcha droit devant le détective et se positionna devant lui, de façon à lui bloquer le passage.

« Votre officier là-bas, Schnarks-- »

« Parks. »

« Peu importe, » lança l'agent Lev avec un signe de la main pour amplifier sa réplique. « Il m'a dit que vous étiez le détective Pein-- »

« Stein, » répondit le dit homme avec véhémence.

« Peu importe, » redit Dmitri avec le même geste. « Il m'a dit que vous étiez là pour arrêter le suspect d'un meurtre. Or, j'ai reçu un appel pour une explosion. »

« Et vous êtes qui d'abord ?! » cracha le détective en le toisant du regard.

« Agent Lev, ATF. C'est de vous l'appel ? Ou c'est une blague ? Je vous préviens que si c'est le cas-- »

« Agent Lev, des traces de Semtex sur une des voitures ! » appela la voix de Jones de l'une des automobiles un peu plus loin.

Fermant la bouche pour éviter de manger toute bestiole volante, Dmitri jeta un regard à la ronde, puis courut à petite foulée pour rejoindre son équipier.

« Beaucoup ? »

« Oui. Assez pour faire exploser la voiture. »

« Compte à rebours ? »

« Je n'en ai trouvé aucun. »

« Hmmm... Si j'étais un malade qui voulait faire exploser la voiture, où est-ce que je placerai les charges et le compte à rebours ? Hammeeeeeeer ! Apportez les rayons ! Et les officiers, plus de radio ou on peut tous y rester. Jones, les barrages, occupez-vous en. Hammeeer ! Ça vient, oui ? »

« Ici, » répondit le démineur en soufflant après avoir couru.

Ils allumèrent la machine et scannèrent la voiture en commençant par le coffre. Le spectacle qu'il visualisèrent ne leur laissèrent d'autres choix que de frissonner, de laisser tomber leur pointe de technologie qui valait des milliers, et de se mettre à courir.

« Éloignez vouuuuuus ! »

Puis une explosion retentit et les débris commencèrent à pleuvoir... Une fois que Dmitri se retrouva face contre terre, avec le poids de Hammer sur lui qui lui coupait le souffle, bien évidemment. La journée venait décidément de monter dans son estime.
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Nathaniel "Nate" Loren

Officier à la Crim' du NYPD

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Il était une fois, un mort _
MessageSujet: Re: Il était une fois, un mort   Il était une fois, un mort EmptyDim 8 Aoû - 15:30

Nate soupira, tandis qu’on l’emmenait, les mains menottées, hors de la chambre pleine du sang de son ami. Vraiment, il n’avait pas de chance. Ce type l’avait appelé, il semblait avoir désespérément besoin d’aide. Nathaniel avait accepté de venir, après multiples supplications, et une fois arrivé sur place, avait calmement expliqué qu’il ne faisait plus partie de la CIA, et qu’il ne lui serait donc d’aucun secours pour le pétrin dans lequel il s’était mis. Et c’est à ce moment là que l’autre avait décidé de se faire exploser la cervelle, bousillant la belle chemise que Nate s’était payée le matin même. Ah oui alors, pour ne pas avoir de chance, il n’en avait vraiment pas. On le poussa dans le couloir, et un instant il s’arrêta et se retourna.

- J’vous jure, ce mec était un ami. Pourquoi je l’aurais tué ?

Le flic lui lança un air plutôt méchant – il devait sans doute le déranger – et le poussa à nouveau pour qu’il avance. Nouveau soupir. Il s’exécuta, puis entendit une voix dans son dos :

- Pour quelqu’un qui vient de voir un ami se suicider, j’te trouve bien zen.

Et voilà, encore une fois, l’ataraxie jouait contre lui. Il n’étalait pas ses émotions – à vrai dire comment l’aurait-il fait, il ne ressentait pas grand chose si ce n’est un peu de lassitude – et on le lui reprochait. Etait-il donc si anormal ? Il leva les yeux au ciel, tout en continuant d’avancer. Toujours le même discours. Il allait lui exposer son problème, l’autre allait le regarder comme s’il débarquait de mars, et l’emmènerait au poste. Etait-ce nécessaire, donc, vue la fin fatale, qu’il lui explique ? Il décida quand même, pour ne pas passer pour un tueur au sang froid, de lui en toucher deux mots.

- C’est normal, je suis atteint d’ataraxie. C’est un état dans lequel tout se qui se passe autour de vous vous semble … lointain, étranger.

Et avec toute sa bonne volonté, le flic répondit :

- Je m’en tape.

- Dans ce cas, me balancez pas vos arguments à deux balles, parce qu’ils valent strictement rien.

Ce fut à ce moment que l’agent perdit définitivement son calme et son sang froid. Soudain, Nate se sentit propulsé contre le mur, et un bras sous le menton, l’autre eut l’air bien menaçant, d’un coup. Il lui lança un regard hargneux, et appuya sur sa trachée, lui coupant la respiration. Super, il était en plus tombé sur un flic pas commode. La bouche à demi ouverte dans l’espoir d’avoir un peu d’air, Nathaniel le fixa avec l’idée de lui envoyer son genou dans les parties sensibles. Mais frapper un agent de police n’était pas bien vu, alors il décida d’attendre, et de lui laisser une chance.

- Ecoute, p’tit merdeux, joue pas au plus malin avec moi ou tu seras vite perdant, compris ?

L’ex de la CIA hocha la tête, ou du moins essaya, et le bras se retira de sur son cou. Il s’affaissa à moitié, reprit sa respiration, et tenta de lancer un son qui ressembla à quelque chose d’étrange : un espèce de cri suraigu. Il lança un « connard » qu’il n’arriva même pas à articuler, puis de nouveau, se dirigea vers la sortie. Quand il fut dehors, il leva un instant les yeux au ciel, puis s’intéressa à ce qui se passait autour de lui. C’est qu’il y avait pas mal de monde, plus que ce qu’il faudrait pour une histoire de suicide. Mais bon, après tout, ces incompétents semblaient tous croire à un homicide, et il était leur suspect numéro un. Encore une perte de temps, surtout que la CIA allait encore intervenir dans cette histoire pour lui sauver la mise, et cela créerait encore un scandale épouvantable. Il s’en sortait toujours indemne, et ça, personne n’appréciait quand on ne comprenait pas pourquoi.

Un homme vint alors à leur rencontre, ou du moins à celle du détective, car lui ne semblait pas vraiment l’intéresser. L’air d’un parfait blasé, Nate le fixa tandis qu’il se prenait la tête avec le flic. Il faillit lui conseiller de ne pas trop l’énerver, mais se retint, pensant tout d’abord à sa gorge qui n’en avait pas besoin. Pourtant, quand il annonça qu’il y avait une histoire d’explosifs, il se mit à ricaner.

- Alors quoi, on m’accuse de meurtre alors qu’il s’agit d’un suicide, et maintenant je vais être soupçonné d’être un fou de la dynamite alors qu’il n’y a aucun explosif ?

Mais personne ne prit la peine de lui répondre, car soudain on annonçait des traces d’explosif dans une voiture. Nathaniel regarda en direction du véhicule en question, et reconnut alors, tout étonné, la voiture de son ami s’étant fait péter la cervelle. Ca alors .. pour avoir des ennuis, il en avait des beaux. Ou en avait eu, car maintenant, vu son état, plus personne ne viendrait l’emmerder. Avec un certain intérêt, il fixa les agents de l’ATF se mettre au travail. Puis, ce fut le cri d’alerte, et soudain le détective se mit à courir, laissant Nate sur place, seul et en proie à un ricanement.

Sauf qu’il y avait urgence. Aussi prit-il la peine de reculer, avant de se prendre une rafale en pleine figure. Il fit catapulté quelques mètres plus loin, et ne pouvant se protéger avec ses mains qui étaient menottées, s’écorcha la joue. Bon, maintenant au moins, il aurait une bonne raison d’être tâché de sang. Se remettant de ses émotions, il sentit des mains le redresser et d’un coup il fut sur ses deux pieds, avec face à lui un détective de fort mauvaise humeur.

- J’te jure que si t’as quelque chose à voir avec cette explosion, je vais pas te rater – puis s’adressant à ses collègues – Emmenez moi celui là au frais ! Je veux qu’on l’interroge ! Les gars de l’ATF vont s’en charger, histoire que je fasse pas leur boulot.

Et voilà qu’il était éjecté dans une voiture de flics, conduit tout droit vers le commissariat. Quelle mauvaise idée avait été celle de venir à Washington. Il aurait mieux fait de rester dans son lit et ne pas décrocher quand son portable avait sonné …
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Dmitri Lev

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MessageSujet: Re: Il était une fois, un mort   Il était une fois, un mort EmptyDim 15 Aoû - 0:09

Hammer l'écrasait. Non, sérieusement, Hammer, son coéquipier body-buildé l'écrasait et ça n'était pas vraiment de tout confort. Si ce dernier avait la décence de bouger dans les cinq secondes suivantes, peut-être que l'agent Lev ne l'enverrait pas dans le prochain avion en partance pour il-ne-savait quelle ville, pour qu'il assiste à des conférences sur le comportement social (dont Hammer avait en horreur pour y avoir été plusieurs fois à cause de ses supérieurs) en guise de punition. Cinq, quatre, trois, deux, un...

« Hammeeeeer ! Bougez de là, vous commencez à m'étouffer avec votre poids de mammouth ! » cria Dmitri, étalé par terre sur le ventre.

Seulement, le démineur n'avait pas l'air d'avoir envie de partir de sa position actuelle. A vrai dire, il n'avait pas dit un mot, ni même émit un grognement. Ça plus qu'autre chose inquiéta l'agent de l'ATF. Se secouant comme un chien enragé, il réussit à pousser Hammer et sortit de sa prison à quatre patte. Il inspira alors une grande goulée d'air qui lui apprit que la scène de crime était maintenant la leur avec la chaleur et l'odeur de l'explosion qui régnait tout autour de lui. A vrai dire, il avait compris ça quand il s'était retrouvé dans les airs pour atterrir brutalement sur le béton du parking de l'hôtel. Une fois libre, il se mit debout, épousseta ses vêtement rapidement, puis s'agenouilla près de son collègue qui n'avait toujours pas bougé.

« Hammer ? » souffla doucement Dmitri.

Il déplaça lentement le corps et fut soulagé de voir que sa poitrine se soulevait. D'ailleurs, au moment où il le bougea, un grognement échappa des lèvres du démineur et l'agent Lev ne put s'empêcher de laisser un rictus s'étirer sur ses lèvres.

« C'est pas le moment de faire la sieste, Hammer. Au boulot ! » ordonna-t-il une fois qu'il fut sûr que son équipier n'avait pas sustenté de graves blessures qui pourraient compromettre son habileté à faire son travail que l'ATF le payait à faire.

Avec nombres noms d'oiseaux réservés à Dmitri, Hammer se leva sans l'aide de la main que son chef d'équipe ne lui tendait pas, puis regarda le désastre. C'était ce que faisait également l'agent Lev. Une fois qu'il eut remis ses priorités dans le bon ordre (appeler le poste de police pour leur crier dessus à cause de cette histoire plus que louche n'était pas la première chose à faire), il marcha vers le foyer de l'incendie, qui n'était autre que la voiture anciennement en marche, qu'ils avaient examiné. La force de l'explosion le laissait perplexe.

Il avait vu des bâtons de dynamite placés dans le coffre de la voiture, juste au-dessus de la réserve d'essence. Seulement, la dynamite actuelle, bien que puissante, au vu de la quantité qu'il avait vu, ne pouvait engendrer une telle déflagration. Les seules conclusions possibles, étaient que le poseur de bombe avait, soit une réserve de dynamites anciennes qui n'étaient plus aux normes et qui s'étaient dégradées avec le temps, ce qui expliquerait la puissance de l'explosion, ou encore, avait amélioré les composants des bâtons. Ni l'une ni l'autre de ces hypothèses n'étaient très réjouissantes, car il fallait être fou pour posséder de telles choses sans d'extrêmes mesures de sécurité. Un peu dans son genre. Mais il se targuait qu'il ne faudrait pas qu'il y ait une autre personne dans son genre : l'espèce en souffrirait très certainement.

Sortant de ses réflexions, il laissa tomber ses bras à ses côtés et jeta des regards autour de lui. Où était donc passé ce fichu Jones ?

« Jooooooooones ! » cria-t-il une fois qu'il eut regardé partout. « Où vous cachez-vous ? On a du travail ! »

« Ici, agent Lev, » couina la voix de son équipier.

Levant les yeux au ciel, il se demanda dans quel pétrin avait pu encore se fourrer Jones. Il s'approcha de la voix de son agent pour le trouver devant un énorme chien qui lui montrer les crocs, sa gueule dégoulinante de bave, ouverte.

« Jones, c'est un chien, » fit Dmitri en levant un sourcil. « Il fait ça parce que vous lui montrez que vous êtes une véritable poule mouillée ! »

A pas conquérant, l'agent marcha vers le chien qui attarda alors son regard sur lui. Il y eut un instant de battement pendant lequel ni l'un ni l'autre ne bougèrent, puis l'animal sa calma et ses muscles contractés se détendirent. Il renifla cependant avec suspicion les chaussures et le pantalon de l'agent Lev. Ce dernier allait lui caresser la tête, quand il remarqua le sang qui gouttait du chien. S'accroupissant, il étudia la plaie qu'il avait sous les yeux, seulement une fois que l'animal le laissa faire.

« Jones, appelez un véto et les rats de laboratoire. Ce chien est blessé et au vu de ce qu'il a, il devait être attaché à la voiture. »

En effet, une chaîne pendait misérablement autour du cou de l'animal.

Ils restèrent sur la scène des heures durant, Dmitri gérant tout ce qu'il se passait. Il espérait pouvoir obtenir quelques résultats des morceaux glanés par ci par là. Maintenant que la scène avait été expertisée, que le propriétaire de l'hôtel et ses clients avaient été renvoyés de l'établissement, qu'ils se soient changés, et que l'agent de l'ATF avait parlé aux officiers de police présent pour leur demander où était partit Pein et son suspect et qu'il eut appris qu'ils étaient partis au poste de police sans son autorisation, il se retrouvait dans son véhicule avec Hammer qui tenait un mouchoir ensanglanté contre sa tempe et Jones qui ne pipait un mot. Le silence perdura jusqu'à leur arrivée au commissariat. En descendant de voiture, Dmitri se mit face à Hammer et le jaugea un instant du regard.

« La prochaine fois que l'idée farfelue vous vient de secourir un chien coincé sous des tôles brulantes et coupantes, prenez un somnifère et laissez mourir cet animal. Ça évitera que tout vous tombe dessus et qu'on perde de précieuses secondes à vous sortir de ce bordel. C'est déjà dur de faire d'un homme un démineur, qu'est-ce que ça doit être d'un chien ! Si vous l'aviez sauvé et pas vous, j'aurais perdu au change ! Quoique ça aurait fait un ami à Hulk... Bon, c'est passé, alors maintenant vous me faites le plaisir d'aller voir le véto qui s'occupe des deux clébards et vous lui demandez de vous recoudre. Ça vous ira bien comme docteur, comme vous tenez plus de l'animal que de l'homme. »

Et Dmitri rentra dans le commissariat après ces dernières paroles, sans adresser un regard à la forme de Hammer qui partait en jurant à tue-tête. Jones lui, posait son regard sur l'un puis sur l'autre. Finalement, en ayant assez de ses agissements, il lui intima de rejoindre Hammer et de vérifier que celui-là ne massacrait pas tout sur son passage. L'agent Jones acquiesça bien que pâlissant à vue d'œil.

D'un pas déterminé, Dmitri marcha vers l'accueil et regarda la femme qui était derrière le bureau.

« Je suis l'agent Lev de l'ATF et je viens voir Pein, » expliqua-t-il.

« Qui est Pein ? » questionna la femme.

« Le détective Pein ! Qui a arrêté un suspect de meurtre et qui l'a emmené ici sans ma permission, et qui en plus a décidé qu'il était au-dessus de ce bordel administratif pour se permettre de quitter ma scène de crime sans que lui ou son suspect n'ait été examiné. »

« Ah, vous voulez dire le détective Stein ! Oui, il est rentré il y a peu. Vous voulez que je l'appelle pour vous ? »

« Ça va pas oui ! Je vais aller le dégoter moi-même celui-là. »

D'un pas rageur, il commença sa recherche par la salle d'interrogation. Et il eut raison de commencer par là. A travers la vitre teintée de la porte, il le vit, assis à la seule table de la salle, en face de lui, l'homme qu'il avait déjà vu quelques heures avant, menotté. Sans prendre la peine de frapper avant d'entrer, il ouvrit la porte et arracha le détective de sa chaise, pour le mettre debout, avant de le lâcher pour qu'il s'écroule par terre à ses pieds. Là où était sa place, si Dmitri avait son mot à dire.

« Je crois que j'ai besoin de vous expliquer comment on travaille sur une scène de crime, détective Pein, » dit calmement l'agent.

« Stein ! »

« Pein vous va mieux, car ça se rapproche de peine. Et une peine vous l'êtes. A pain in the ass. »

Il s'arrêta sortit son portable et appela Jones.

« Jones ! L'homme des cavernes est encore vivant ? Très bien, ramenez-vous dans la salle d'interrogatoire et plus vite que ça. J'ai un paquet que vous devez examiner. »

Il raccrocha et toisa le détective.

« Maintenant que nous avons éclairci qui sera au commande de quoi-- »

« Je ne prenais pas votre enquête, agent Lev, je ne faisais qu'éclaircir la mienne ! »

« Ah oui ? Quel succès jusqu'à là, » fit remarquer Dmitri en lançant une main vers le suspect. « On croirait qu'il ne vous a rien donné de bien concluant, je me trompe ? Non, bien sûr, je ne me trompe jamais, je laisse ça aux moins gradés. »

Jones profita de ce moment pour arriver.

« Jones, vous tombez à pique ! Allez donc déshabiller Pein ! »

« Déshabiller ?! » cria le détective, en colère.

« Ah pas de chichi, Jones est un grand habitué de tout ce qui va par trois... Si vous saisissez, » répondit Dmitri avec un grand sourire tout en poussant le policier à l'extérieur de la salle.

Finalement, il ferma la porte, poussa un soupir et se laissa tomber dans la chaise que l'autre venait de quitter.

« Bon, où donc en étions-nous ? » demanda-t-il à tous ceux qui voulaient l'entendre.
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