Résumé : Un sénateur a pour projet de devenir, non pas président, mais dictateur des Etats-Unis. Son plan est simple : être la lumière, l’homme tout puissant, qui mettra fin à un cataclysme frappant sa terre bien aimée. Il compte en effet répandre un virus fabriqué de toute pièce par ses laboratoires secrets, attendre que le nombre de victimes soit affolant, tout en assurant avec sa parfaite hypocrisie que ses laboratoires font tout pour trouver un antidote qu’il conserve déjà dans le laboratoire ayant fabriqué le virus, puis enfin annoncer fièrement au monde entier, après des milliers voire des millions de morts, qu’il a trouvé le remède. Ainsi, il sera inévitablement élu président, et dans les conditions extrêmes et ayant pour devoir de reconstruire les Etats-Unis, s’accordera les pleins pouvoirs, qu’il compte bien garder par la suite. Avec une opinion publique favorable, tous le voyant comme le grand sauveur, personne ne s’opposera à lui et il deviendra roi des Etats-Unis, et donc rapidement roi du monde.

Reste à savoir comment procéder. Hé bien tout un plan est mis en marche. Afin que la police ne parvienne jamais à comprendre son projet, il engagera des milliers de « soldats », terroristes ou simples civiles, flics corrompus etc, pour semer la discorde auprès de la police des Etats-Unis entières. Tout est bon : meurtres, attaques répétées, bref, il s’agit de foutre le bordel ce qui, par la suite, lui rendra un grand service quand il accèdera au trône : aucun homme de la loi, tous complètement dépassés, ne viendra s’opposer à lui. C’est ainsi que la police – la crim’ comme la scientifique – sera sujette de nombreuses persécutions, et aideront sans le savoir à financer toute cette opération, le tout en foutant un bordel monstre très apprécié du sénateur.

Le cœur de son projet se trouve à Las Vegas, ou plus précisément dans le désert du Nevada, dans un laboratoire top secret dont personne ne connaît l’existence. Ici, les plus grand biochimiste manipulent des virus mortels dans le but d’en créer un si complexe que personne n’ayant pas l’antidote au préalable, créé à mesure que le virus est mis au point, ne sera capable d’en trouver un. Ce laboratoire sert également à fabriquer de nouvelles drogues, et ce dans le but de financer leurs opérations. Hé oui, avoir des chefs, sous-chefs, sous-sous-chefs, bref toute une troupe, sous ses ordres à rémunérer, les locaux et les recherches à aider financièrement, les gens à corrompre, … est très coûteux.

C’est là qu’apparaît un important réseau, dont deux villes sont le centre : Miami, pour la drogue, et New York pour les armes. Toutes les armes volées, ou même fabriquées, dans cette manœuvre à grande échelle, passent par New York, et il en est de même pour Miami quant à la drogue fabriquée puis dealée. Et ainsi, tout fonctionne à merveille et personne, pour l’heure, ne soupçonne un sénateur d’être derrière tout ça. Et pour cause : personne n’a idée de relier toutes ces affaires qui semblent, a priori, n’avoir aucun lien, et surtout, ce monsieur assure bien ses arrières. Personne ne connaît le big boss, outre deux hommes en qui il a une entière confiance, très, très peu connaissent ces deux hommes, etc, etc, et surtout tous ses soldats sont constamment sous surveillance. Les uns surveillent les autres, les autres surveillent les uns sans même le savoir. Si l’un balance, l’autre averti, et le premier est éliminé. Ainsi, aucune chance que l’on remonte jusqu’à lui. C’est du moins ce qu’il croit …