Crossover CSI
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 Panique à bord |Eden|

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Nathaniel "Nate" Loren

Officier à la Crim' du NYPD

Nathaniel


Nombre de messages : 15

Panique à bord |Eden| _
MessageSujet: Panique à bord |Eden|   Panique à bord |Eden| EmptyDim 8 Aoû - 3:28

Bordel de merde. Il grimaça en voyant son propre reflet dans le miroir de sa salle de bain. Approchant son visage, il saisit son nez avec une main, se mordit les lèvres, et donna un coup sec. Un craquement retentit, et il souffla. Une bonne chose de faite. Il contempla ses mains pleines de sang. Il ne comptait plus le nombre de fois où son nez avait été pété, mais là c’était douloureux. Une idée lui traversa alors l’esprit. Se tournant vers la baignoire, il laissa couler de l’eau froide et attendit, assit sur un tabouret, la tête entre ses mains, qu’elle se remplisse un peu. Il ôta ensuite sa chemise qu’il – même si elle était couverte de sang – ne voulait pas tremper, et, torse nu, s’approcha de la baignoire qui commençait à être pleine. Et prenant une inspiration – par la bouche, parce que le nez ne laissait plus passer l’air – il plongea ensuite sa tête entière dans l’eau.

Wooow. La douleur parut soudain plus supportable, et tandis que l’eau se teintait de rouge, il ferma les yeux et laissa agir le froid, refermant le robinet de la baignoire. Il attendit ainsi un petit moment – du moins quelques secondes seulement, il ne comptait pas se noyer dans sa propre baignoire. Mais, avant même qu’il ne songe à retirer sa tête, il sentit deux mains le tirer violemment en arrière et, hébété un instant, il se retrouva sans comprendre allongé par terre, sur le tapis humide de la salle de bain. Il cligna des yeux, et quand l’image devint totalement nette, il reconnut sa charmante colocataire, qui tirait une drôle de tête. Fronçant les sourcils, il hocha la tête de droite à gauche quand elle lui demanda s’il était mort.

- Woow. Tu sais, t’as failli me faire peur. Dingue.

Puis se remettant de ses presque émotions, il se redressa et regarda autour de lui. L’eau était devenu rouge très clair, et il comprit pourquoi elle avait réagit ainsi. C’est vrai qu’apercevoir son colocataire la tête dans une baignoire remplie d’eau et de sang, ça avait de quoi donner la chair de poule. S’emparant d’une serviette, il s’essuya le visage et les cheveux, puis se leva et s’approcha de la baignoire pour vider l’eau.

- Désolé si je t’ai fait peur. J’essayais juste de calmer un peu la douleur.

Il pointa du doigt son nez cassé. Il espérait qu’elle ne lui demanderait pas comment il s’était fait ça, car ce serait difficile à expliquer. Des types avaient retrouver sa trace – à savoir celle de l’agent de la CIA qu’il avait été. L’un avait reconnu son visage, et comme il avait froidement assassiné le sous-chef de leur bande – sous ordre non officiel du gouvernement – ils avaient évidemment eu envie de s’en débarrasser. Son endurance avait réussi à le sortir de là, mais maintenant ce qui l’emmerdait, c’était qu’il allait devoir buter ces types. Ou alors, un mec de la CIA s’en chargerait, il aimerait bien d’ailleurs. Il n’avait pas envie de se retrouver à nouveau mêlé dans une affaire de ce genre. Aussi, pour détourner la conversation, il se dirigea vers la cuisine.

- Tu viens ? J’ai la dalle, j’irais bien me préparer quelque chose.

Ce qui n’était pas faux, il avait vraiment faim. Il ouvrit quelques placards, sortit un paquet de pain de mie, le beurre de cacahuète (non, je n’étais pas un éléphant dans ma vie antérieure) et la confiture, et s’étala le tout sur une tranche, qu’il couvrit ensuite par une autre. Puis mordant à pleines dents, il s’appuya contre un meuble de la cuisine et regarda Eden se diriger vers lui, voyant très bien qu’elle n’allait pas lâcher le morceau. Sa compagne d’appartement avait malheureusement la sale manie d’être hyper curieuse ce qui était, avec son passé, fort embarrassant.

- Pas la peine de me demander comment j’me suis fait ça, parce que je vois que ça te démange. C’est trop bête, une histoire de –

Mais il n’eut pas le temps de raconter son histoire, car des gros coups retentirent contre la porte de l’appartement. Il se figea un instant, et annonça à Eden qu’il allait voir qui c’était. Regardant par le judas, il retint un juron en constatant qu’il s’agissait des mêmes types qui l’avaient tabasser. D’autres coups retentirent, et il se mordit la lèvre. Puis soudain, une voix grave retentit :

- Nathaniel Loren !

Merde, c’est qu’en plus, il connaissait son prénom ! En même temps, suffisait de lire sur la boîte aux lettres. Il allait vraiment devoir en toucher quelques mots à son attaché de la CIA. D’un signe, il intima à Eden de garder le silence, puis lança :

- C’est l’appartement d’à coté !

Puis, rapidement, il prit sa colocataire par le poignet et courut vers la salle de bain. Une fenêtre donnait sur les escaliers de secours. Ils avaient maximum une demie minute avant que les autres se rendent compte qu’ils ne s’étaient pas trompé d’appartement, et mieux valait ne pas être là quand ils entreraient. Il s’empara de sa chemise pleine de sang, de son arme de service qui traînait sur une commode de la salle de bain, et ouvrit la fenêtre.

- J’ai pas le temps de t’expliquer, mais il vaut mieux qu’on se barre d’ici avant que ces types ne débarquent. Ils ne sont pas franchement sympathiques.

Elle était assez intelligente pour faire le rapprochement avec son nez. Une fois qu’elle se fit engouffrée par la fenêtre, il fit de même, au moment précis où la porte de l’entrée était fracassée. Et la seule chose à laquelle il pensa, ce fut à la facture que cela leur rapporterait.
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Eden McAlister

Experte ADN de nuit à NY

Eden McAlister


Nombre de messages : 5

Panique à bord |Eden| _
MessageSujet: Re: Panique à bord |Eden|   Panique à bord |Eden| EmptyDim 8 Aoû - 4:15

Eden venait de terminer son boulot. Le chemin jusqu'à l'appartement se fit sans trop de dégâts, elle était simplement très pressée de retrouver son cher lit, après cette enquête qui lui avait coûté beaucoup d'heures de sommeil. Et encore, elle était restée dans son labo. C'était à se demander comment les experts faisaient pour tenir le coup. Ils devaient sacrément se reposer toute la journée. Quant à elle, elle avait bien l'intention de s'installer dans son lit et d'y passer les prochains jours. Tant qu'à faire. S'attendant à voir son cher colocataire, elle fut surprise de ne repérer aucune activité dans l'appartement, une fois arrivée à l'endroit chéri. Elle alla voir dans la salle de bain et resta abasourdie quant à la scène à laquelle elle put assister. La baignoire remplie d'eau teintée de rouge, avec le corps de Nate posé tout contre elle, la tête dans l'eau. Elle n'eut pas vraiment le temps de se poser plus de questions qu'elle le sortait de là aussi vite que possible. Elle se laissa tomber en arrière, soulagée, une fois qu'elle eut compris qu'il n'était ni mort, ni inconscient.

« Et c'est moi qui ai failli te faire peur ? »

Ça, c'était la meilleure. Elle avait failli faire une crise cardiaque en le voyant dans cette position. Rapidement, il s'excusa et c'est là qu'elle put voir à quel point son visage était en mauvais état, d'où le sang. En fait, il s'agissait surtout d'un nez cassé, ce qui devait être bien douloureux. Elle le suivit dans la cuisine, sans trop poser de questions pour l'instant, mais le cerveau fonctionnant à toute allure. Elle se demandait vraiment ce qu'il s'était passé, et sa curiosité, un vilain défaut, était d'une ampleur telle chez elle qu'elle ne put se retenir très longtemps.

« Bon, quand même, excuse-moi de te poser la question, mais... »

Il la prit de court en commençant à raconter son aventure. Voyant qu'il allait parler, elle se dirigea vers un placard qu'elle ouvrit pour en sortir une serviette propre. Elle était en chemin vers le frigo, dans lequel elle souhaitait prendre des glaçons quand des gros coups cognèrent leur pauvre porte déjà assez fragile. Pendant qu'il allait ouvrir, elle prenait des glaçons et les mettaient dans le torchon, qu'elle noua de son mieux. Le nom de son coloc fut bientôt crié à travers la porte et elle ouvrit de grands yeux surpris.

« Mais qu'est ce qui se passe, qu'est ce qu'ils... » commença t-elle avant de se taire en voyant le signe qu'il lui faisait.

La réponse de Nate fut surprenante aussi, mais Eden commençait à être habituée aux choses étranges avec comme colocataire un homme comme Nathaniel. Il vint la prendre par le poignet et l'amena jusqu'à la salle de bain.

« Alors, ce sont ces types qui t'ont frappé ? Mais c'est qui ? C'est à propos d'une enquête ? »

Elle demandait cela tout en s'engouffrant à travers la fenêtre qui menait aux escaliers de secours. Elle le tira pour qu'il sorte plus vite, et elle grimaça en entendant la porte d'entrée se faire ouvrir de façon tellement brutale qu'elle devait probablement être totalement défoncée. Eden remarqua que Nate semblait légèrement à l'ouest – sûrement en train de penser à des choses assez futiles, comme il en avait l'habitude aux moments où il était sensé flipper totalement -, alors elle le prit par la manche et le tira pour qu'ils descendent les escaliers. Repérant les poubelles, elle plissa le front. L'odeur n'était pas des plus agréables. Comme les bonhommes de l'appartement étaient en train de venir vers la salle de bain, s'apercevant qu'ils étaient partis vu le bruit qu'ils faisaient, et qu'une voiture aux vitres teintées se trouvait devant la ruelle, assez peu accueillante, Eden se cacha derrière une poubelle, en entraînant Nate avec lui.

« Bon, c'est quoi cette histoire ? Je suis cachée derrière une poubelle qui sent affreusement mauvais, encore plus que la bouche de ma terrible tante Millicent, alors que je devrais tranquillement être installée dans mon lit en train de me reposer, parce que j'ai pas dormi de la nuit. Mais au lieu de ça, y'a ces bonhommes qui veulent te tuer apparemment, et qui vont nous tuer, parce qu'ils vont nous repérer, parce qu'on est caché derrière des poubelles ! »

Elle le regarda. Il était d'un calme à faire peur, tandis que les autres étaient loin d'être discrets.

« Nate, on va mourir... ... Essaye d'avoir l'air humain pour une fois ! Ça me dérange que tu n'aies pas peur, toi. C'est pas normal, tu devrais avoir peur ! Qu'est ce que tu leur as fait pour qu'ils t'en veuillent à ce point ? ... Oh, c'est vrai, ils t'ont frappé. »

Et la jeune femme lui prit le visage entre les mains pour observer son nez. Le pauvre... Après cette rapide observation, elle posa la serviette pleine de glaçons, qu'elle avait amené avec elle, sur son visage.

« En tout cas, sache que tu as été le meilleur colocataire que j'ai eu. T'as été le seul aussi, mais je suis sûre qu'un autre aurait été terriblement chiant. »
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Panique à bord |Eden|

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